Le Vin des Alpes, la cave comptoir de Grenoble

Le vin des Alpes ?

Le projet : ouvrir une boutique caviste spécialisée dans les vins issus des terroirs des Alpes : France, Italie, Suisse, Autriche, Slovénie.

Où : à Grenoble bien sûr !

Pourquoi ?

L’Arc Alpin, déjà, c’est un magnifique terroir : De Nice jusqu’à Vienne, le massif des Alpes trace un arc au coeur du continent européen. Sur les pentes de ses montagnes et de ses collines, dans ses vallées, jadis et aujourd’hui encore, des hommes et des femmes cultivent la vigne et en font du vin. La neige ne gêne pas la vigne qui dort en hiver. Le reste de l’année, l’ensoleillement, le vent, l’exposition et la pente, lui sont au contraire favorables tout comme la variété et la qualité des sols : molasses, calcaires, flysch, dolomies, schistes, granits…

Les cépages autochtones des Alpes sont nombreux, souvent cultivés très localement. Dans la plupart des cas, on ne les trouve pas ailleurs que dans la zone alpine, adaptés à leur territoire et aux conditions locales. Pourtant certains sont les proches parents de quelques grands cépages depuis cultivés internationalement comme la syrah. Ces cépages alpins produisent des vins de qualité lorsqu’ils sont bien cultivés. La mondeuse noire en France, la petite arvine en Suisse, le teroldego dans le Trentin, peuvent produire des vins exceptionnels. De grands cépages venus d’ailleurs (le nebbiolo, le merlot, le chardonnay…) complètent la palette extraordinaire des variétés fournie par les dizaines de cépages locaux souvent injustement oubliés. Pour les curieux de goût et d’esprit, quelles belles découvertes en perspective !

Les hommes et la culture de la vigne : Les Alpes constituent un formidable réservoir de savoirs et de cultures, qui s’expriment entre autres par la variété des cépages cultivés et la diversité des vins produits, qui va bien au delà de l’image habituellement véhiculée des “vins à fondue”, dont il faudra bien se défaire. Le relief et la relative faiblesse des surfaces cultivées ont souvent retardé voire empêché la mécanisation de la culture. La viticulture a subi dans un degré moindre la “modernisation” et l’industrialisation qui ont pu sévir dans d’autres vignobles et qui aboutissent inévitablement à l’uniformisation des goûts et des sensibilités. Bref, il est temps de sortir des sentiers battus. Grenoble est un excellent point de départ.

A bientôt.

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